Une nuit que j’étais seul dans cette vieille maison de campagne, je sentis pourtant comme une présence étrange qui m’empêchait de trouver le sommeil. Je me relevai donc et entrepris de fouiller la maison de fond en comble pour en avoir le cœur net. J’inspectai chaque pièce méticuleusement, derrière les portes, les rideaux, dans les placards, les armoires, partout où un intrus était susceptible de se cacher et ne trouvai rien. Je me résolus enfin à monter au grenier, et tandis que je fouillai l’obscurité avec le faisceau de ma lampe de poche, soudain, je tombai nez à nez – horreur ! – avec une araignée qui pendait au bout de son fil. Je n’avais donc pas rêvé, je n’étais pas seul dans cette maison.
***
Je n’aime guère pour ma part les poutres apparentes dont on vante toujours le charme. J’ai trop l’impression que la maison frime, qu’elle me montre ses muscles.